THÉÂTRE / TROUPE DU CNRS – CIE DE L’INCERTITUDE
Un mariage, un enterrement…
La vieille Alté fait promettre à son fils Latshek de réunir la famille à son enterrement. Elle meurt inopportunément la veille du mariage de Velvetsia et Popotshenko dont les mères Shratzia et Tsitskéva ont organisé les noces en grand. Les convenances voudraient que le décès de la vieille Alté les oblige à annuler le mariage. Inenvisageable pour les deux matrones ! Comment empêcher le désastre de devoir décommander du jour au lendemain 400 invités et jeter à la poubelle les 800 poulets rôtis ? En prenant égoïstement la fuite pour éviter que l’annonce du décès leur parvienne officiellement. Une fuite quasi onirique qui les conduira sur une plage, en haut de l’Himalaya, au cimetière et leur feront rencontrer un moine bouddhiste, deux vieux joggeurs voués au culte du corps, un ange de la mort, un pseudo-professeur…
Dans cette farce burlesque en six tableaux, trois familles s’évitent ou s’opposent, définies par trois figures féminines haineuses, vulgaires, castratrices dont leurs époux sont dominés et les fils/filles, écrasés, insignifiants, privés de parole. (Mise en scène de Wahid CHAKIB)
Tsitskéva : “…c’est quoi cette famille où on meurt la veille d’un mariage, en hiver, la nuit en plus ! Ah, je me demande bien d’où elle sort, cette belle-famille, qu’ils crèvent tous la gueule ouverte, et c’est quoi cette histoire qui tient pas debout et qui est pas intéressante, qu’est-ce que j’en ai marre, mais qu’une bombe à neutrons vienne pulvériser tout cet univers foireux, voilà, c’est tout ce que je souhaite…”