Sachant qu’un homme, comme une culture, n’est jamais fait d’une seule essence, le musicien marocain a rassemblé plusieurs bois, plusieurs peaux tendues, plusieurs sons et plusieurs couleurs. Au centre : l’oud (le bois en arabe); et à ses côtés: des percussions d’origines diverses. Driss El Maloumi, connu pour ses collaborations avec Ballaké Sissoko, Laurent Voulzy ou Abdelattif Laâbi, a voulu cette rencontre dans une certaine promiscuité, une intimité qui doit conduire à l’ouverture et à la liberté. Entre pincements et frappes, se faufilent les frissons de l’oud et les percussions en fusion.